Exposition de peinture, Street art de l'artiste MICHTO KUSTOMART.
C’est sa quatrième exposition de l’année. Après Le Mans, dans deux lieux différents, et la mairie du Grand-Lucé, Damien Brière, alias Michto Kustomart, a pris possession des murs du centre social, jusqu’au 26 juin.
Installé au Grand-Lucé, Michto est un autodidacte.
" J’ai toujours plus ou moins peint. J’ai commencé par customiser mes motos. C’est l’origine de mon travail. J’utilise plusieurs supports et plusieurs techniques, précise l’artiste. Là, je viens de peindre une petite voiture d’enfant électrique à la demande d’un client. Ses enfants sont grands et il voulait garder un souvenir. J’ai coupé la voiture en deux dans le sens de la largeur, je l’ai repeinte, retravaillée et associée à un bois basique que j’ai teinté au café.
Les différents supports, ce sont des toiles, bien sûr, mais aussi du bois, une portière de Renault 4L, des vêtements… Les différentes techniques, ce sont du plâtre, de l’argile, de l’acrylique, des crayons Posca, de l’aérographe… Tout cela crée un univers particulier, entre le street-art et le portrait."
Du 20 mai au 26 juin 2025
Dady Nkanga Yafu, artiste peintre et sculpteur, raconte son parcours de vie. Il expose au centre social de La Chartre-sur-le-Loir jusqu’au vendredi 16 mai.
Très jeune, j’étais fasciné par les affiches de cinéma que je dessinais sur des cahiers.
En 2003, j’ai eu la chance d’être reconnu lors de l’exposition collective au musée national de l’Académie des Beaux-Arts, puis je fais de nombreuses autres expositions.
En 2012, je travaille en fonderie avec Maître Kamanda, sculpteur et Roger Bungiena qui vont m’apprendre la technique de la sculpture sur bois. En 2017, j’expose place Victoire à Kinshasa pour défendre la cause des femmes et des enfants violentés. Je dois quitter le Congo.
Arrivé en France il y a sept ans
L’artiste poursuit : Je viens en France en 2018. C’est une arrivée difficile, je me retrouve à la rue et je vis dehors. J’ai rencontré Annie Galipot, artiste, qui m’a accueilli dans son atelier, et m’a donné le gîte et le couvert.
Je réalise mon rêve en 2021 car je peux enfin suivre des cours aux Beaux-Arts, et je vais dans les ateliers des artistes. Je me perfectionne et j’expose dans des salons et des festivals.
Par la suite, l’artiste a ainsi l’opportunité de créer un collectif d’artistes dans sa ville natale, Kinshasa, en République Démocratique du Congo. Il poursuit : « Je donne des cours, l’argent gagné sert pour subvenir aux besoins des élèves et aider ma mère qui veut se lancer dans un commerce.
Animateur de rue à Allonnes
Aujourd’hui, je suis animateur de rue à Allonnes, je peins et sculpte dans un climat plus apaisé depuis que je suis régularisé en 2022. J’anime des ateliers avec les enfants dans les écoles ou les centres sociaux. J’aime partager. J’aime la joie et la lumière, c’est pourquoi mes tableaux sont très colorés.
Dady Nkanga Yafu expose au centre social de La Chartre-sur-le-Loir jusqu’au 16 mai.
Interview radio !
Exposition de peinture, portraits de femme « FÉE NO MEN ».
Du 6 mars au 8 avril 2025, le Centre Social Val du Loir à accueilli l’exposition de peinture de portraits de femme en raison du mois de la femme.
Interview lors du vernissage :
En effet, elle ne représente que des femmes et s’en explique : « Je trouve que dans la peinture d’une manière générale, on représente la femme pour sa beauté, son charme, ou parce que c’est une mère, mais on ne peint pas les femmes pour ce qu’elles sont, avec leur force, leurs failles, leurs colères, leur sensibilité…
C’est cela que je veux mettre en valeur.
Je suis aussi photographe urbain. J’aime photographier des rues désertes, des villes vides, comme après un cataclysme.
Je suis née à Brest et suis institutrice depuis plus de vingt ans. J’aime mon métier, mais j’avais envie de faire quelque chose d’autre. Je dessine depuis que je suis petite, mais je n’ai suivi aucune formation artistique. Je suis une pure autodidacte.
En juin dernier, j’ai décidé de me lancer et d’exposer. J’ai déjà exposé dans plusieurs endroits au Mans.
Mes portraits s’articulent autour des yeux, « fenêtres de l’âme » (Georges Rodenbach) et c’est pour saisir la singularité de chacune que j’y attache autant d’importance.
Pour créer un tableau je m’inspire de plusieurs photos, pour créer un nouveau visage ».
Du 6 mars au 8 avril 2025
